8 mai 2018
Marjolaine Dion, originaire du Saguenay, sait ce qu’est la perte d’un être cher : sa petite sœur France est morte noyée. Son expérience lui a servi, au fil des années, lorsqu’elle était au chevet d’enfants gravement malades. L’écriture du livre [Marjolaine et la lumière des enfants], dont la préface est signée par Pierre Bruneau, s’est faite progressivement. « Tout le temps où j’ai travaillé, jamais je ne prenais de notes », dit-elle. « Les parents me donnaient des photos, que je conservais avec plaisir. Parfois, je gardais une carte de l’hôpital, de cet enfant qui venait de mourir, et je la prenais avec moi. » « Dans mes dernières années de travail, une personne, puis une deuxième, puis une troisième… et ensuite une quatrième, qui ne se connaissaient pas, m’ont dit : “Marjolaine, il faudrait absolument que tu écrives ton expérience. Ça pourrait aider”. »
Journal de Québec, 5 mai 2018. Lire l’article.