13 juillet 2018
Les parents n’auraient jamais pensé qu’une telle situation puisse leur arriver. «Ce n’est pas génétique. C’est vraiment une malchance», disent-ils. «Il y a un deuil à faire, par rapport à la vie qu’on imaginait, poursuit Mme Guérin. Mais quand ça nous arrive, on se découvre des ressources qu’on ne pensait pas avoir.» Le couple, déjà très attaché à son nouveau-né, qu’il nomme «la petite guerrière», dit d’ailleurs concentrer son énergie sur le positif. «On ne pense pas trop aux complications possibles. Ça ne sert à rien», dit M. Billot en tenant, bien collé sur son cœur, sa fille endormie. Selon les statistiques, elle a 90% de chances de survie. Les cellules cancéreuses qui étaient présentes dans la tumeur laissent toutefois planer une ombre. «C’est comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes» illustre la maman.Au problème de santé s’ajoute des préoccupations financières. «On ne peut pas vraiment se contenter d’un seul salaire» exprime Mme Guérin, qui appréhende difficilement son retour au travail avec les nombreux rendez-vous et suivis médicaux.
Le soleil de Chateauguay, 8 mai 2018. Lire l’article.